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lundi 17 décembre 2007

Fès, présentation de la ville

La plus ancienne des cités impériales, Fès (1 million d’habitants) est le cœur symbolique et la capitale culturelle du Maroc.
Berceau d’une monarchie millénaire, Fès fut aussi pendant longtemps la capitale politique de l’empire chérifien.
C’est en 789, qu’Idriss Ier, fondateur de la première dynastie impériale du pays, établit une petite ville berbère sur la rive droite de l’oued. En 809, son fils Idriss II, fondait à son tour, de l’autre côté de la rivière, une vraie ville musulmane, avec son palais royal, sa mosquée, ses canaux et ses murailles.
En 817, fuyant Cordoue, 8000 familles musulmanes andalouses
chassées par les Omeyades, s’installèrent à Fès ; un peu plus tard, des arabes de Kairouan (Tunisie) vinrent aussi y chercher refuge. Des juifs s’établirent également en grand nombre. Toutes ces populations apportèrent chacune leur patrimoine religieux, culturel et architectural, créant ainsi les bases de la grandeur de la ville.
Avec l’arrivée des Almoravides en 1070, qui régnèrent 80 ans sur la ville, ce fut le début de l’âge d’or : ils réunirent les deux villes dans une même enceinte et en firent la deuxième ville du pays, après Marrakech (fondée par eux à la même époque).
Avec les Almohades au XII ème et XIII ème siècle, Fès devint une grande cité religieuse et intellectuelle (mosquée et université Karaouine).
Sous les Mérinides, au XIV ème siècle, Fès se trouve à la tête d’un vaste empire et atteint son apogée (avec la floraison de fastueuses demeures, de mosquées, et de médersas accueillant les étudiants attirés par le renom de l’université).
Puis, après un certain déclin sous le règne des Saadiens (qui préféraient Marrakech) et des Alaouites (qui délaissèrent quelque temps la cité pour Meknès), les sultans revinrent y résider afin de maintenir leur mainmise sur le Nord.
Au XIX ème siècle, la ville a conservé un immense prestige et sa vieille université Karaouine rayonne sur le monde musulman (elle continue de fournir au Gouvernement nombre de ses cadres). Les commerçants fassis ont acquis une grande réputation et constitué une bourgeoisie d’affaires influente.
Mais au début du XX ème siècle, accablée de difficultés économiques et politiques (Fès, volontiers frondeuse, se trouve souvent en conflit avec le sultan), le mécontentement est général, la révolte est partout et le pouvoir est débordé. En 1911, Fès est investie par des tribus berbères et le sultan doit faire appel aux troupes françaises pour sauver son trône ; l’année suivante, le traité de Fès sera signé et peu après l’arrivée de Lyautey, le nouveau sultan quitte la ville millénaire pour Rabat : Fès n’est plus la capitale du Maroc.

mercredi 5 décembre 2007

Chefchaouen, histoire de la ville


La construction de la ville de Chefchaouen fut fondée en 1415 par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête Portugaise et Espagnole…
L’arrivée massive de familles andalouses durant la période de la Reconquista Espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique.
Chefchaouen compte un important patrimoine religieux : 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées ; ceci lui a valu le nom de El Madine El
Saliha « la ville sainte »
Chefchaouen resta longtemps fermé aux européens, seul Charles de Foucauld en 1883 réussit à y pénétrer au cours de sa fameuse « reconnaissance à travers le Maroc » en se faisant pour juif…mais n’y resta qu’une nuit.
En 1920, les Espagnole prirent Chefchaouen, qu’ils rendirent en 1956 au royaume du Maroc

mardi 27 novembre 2007

Marrakech, la Mosquée Ben Youssef

TERREMAROC

Situé au Cœur de la Médina à coté de la Médersa Ben Youssef et du Musée de Marrakech...
Bâtie par les Almoravides, puis rasée et reconstruite par les Almohades, cette mosquée est dédiée à Sidi Youssef Ben Ali, ce saint patron de Marrakech atteint de la lèpre et qui mena une vie d’ascète parmi ses compagnons mendiants.
Elle fut le point central autour duquel se forma la médina de Marrakech au XII ème siècle.
Restaurée à deux reprises, au XVI ème siècle, puis à la fin du XIX ème siècle, il ne reste cependant plus grand-chose de l’architecture almohade

lundi 26 novembre 2007

Asilah, Dchar Jdid ou l'antique Zilil

Le site de Dchar Jdid est situé à 13 Km au nord-est de la ville d'Asilah et à l’est du village de Had el Gharbia.
Entre 33 et 25 av. J.-C., l’empereur Auguste y installa une des trois colonies romaines de Maurétanie occidentale, Iulia Constantia Zilil.
Les fouilles archéologiques ont permis de dégager des quartiers d’habitation, un grand temple, un ensemble thermal, une imposante citerne à quatre compartiments, alimentée par un aqueduc en partie souterrain, sera construite pour l'alimenter en eau, postérieurement à Hadrien.
La création la plus spectaculaire est celle d'une église paléochrétienne, à
trois nefs, pourvue d'un baptistère et de diverses annexes, près de la porte ouest de l'enceinte, unique monument de cette catégorie dégagé en Maurétanie Tingitane.
La ville fut détruite au début du Vème s. mais la date de l’arrêt définitif de l’occupation du site n’est pas encore déterminée

jeudi 22 novembre 2007

Marrakech, le Golf Royal

Créé en 1923, par le pacha de Marrakech, le Royal Golf est l'un des plus anciens du Maroc. Parcours préféré de sa Majesté Hassan II, d’illustres joueurs en ont fait également sa renommée : Winston Churchill, David Lloyd George, Ike Eisenhower…
Les fairways sont de larges tapis de verdure encadrés de rangées d’arbres où abondent cyprès, eucalyptus, palmiers, oliviers, orangers, abricotiers et autres essences odorantes.
Les nombreux bunkers sont idéalement placés tout au long du parcours, pour vous attirer sournoisement et défendre avec brio de larges greens ondulés.
Redoublez de vigilance au trou numéro 15, un par 3 spectaculaire, surnommé « Les Seins de Brigitte Bardot » il est l’un des plus difficiles du parcours.

jeudi 15 novembre 2007

Kénitra, Le site de Thamusida

Le site de Thamusida (Sidi Ali ben Ahmed) se trouve au bord du Sebou, sur sa rive gauche, à 10 km à vol d’oiseau en amont de la ville de Kénitra. Les ruines d’une superficie de 15 hectares occupent des éminences culminant de 9 à 13 m.
La région de Sidi Ali ben Ahmed, et probablement le site lui-même, ont été occupés aux temps préhistoriques.
Vers le milieu du IIème siècle avant J.-C., le plateau qui domine le fleuve dans la partie nord du site porte un habitat caractérisé par une architecture en terre et par la présence de vases céramiques peints. L’agglomération maurétanienne continua à exister jusqu’à la conquête romaine. Les recherches récentes effectuées à Thamusida témoignent de l’existence d’une occupation antérieure
au IIème siècle av. J.-C.
Dès le règne de Claude (41-54 après J.-C.), des constructions en dur se multiplient. Thamusida abrite probablement un port actif dont témoignent les nombreux débris d’amphores entourant le plateau et devient un point de débarquement et un centre romain de ravitaillement.
Sous les Flaviens (69-96 après J.-C.), une garnison militaire romaine séjourne sur les lieux. La ville donne des signes de croissance ; elle se dote d’un temple (le Temple à bossages), de thermes et de maisons d’habitations dont une à cour centrale.
Sous Trajan (97-117 après J.-C.) ou sous Hadrien (117-138 après J.-C.), une nouvelle structuration de l’espace urbain semble avoir lieu en conférant à la ville un plan d’urbanisme orthogonal où s’inscrivent les thermes reconstruits et le petit temple du nord-est dédié à Vénus-Astarte. Le développement et l’enrichissement de la ville se reflètent dans l’agrandissement et la transformation continue des thermes du fleuve, dans la construction de nouveaux temples bordant la rive du Sebou et de nouvelles habitations dont la Maison du dallage qui adopte le plan des riches demeures de Volubilis et d’Espagne. Des maisons modestes, des ateliers et des locaux utilitaires occupent des quartiers entiers. En plus de ses fonctions commerciales et industrielles qui sont à l’origine de son développement, la ville de Thamusida devait jouer un rôle militaire important. Elle était peuplée de vétérans et sous Marc-Aurèle (161-180 ap. J.-C.), on y construisit la plus grande forteresse de Tingitane pour assurer la protection de la population civile. Sous Commode (176-192 ap. J.-C.) ou Septime Sévère (193-211 ap. J.-C.), la ville se dote d’une enceinte qui a remployé des stèles funéraires et écrasé une partie de la riche Maison du dallage, ce qui indique que l’ouvrage fut dicté par la crainte d’un danger proche ou lointain.
Au III ème siècle, la ville est toujours active si on en juge par l’étendue des thermes du fleuve et la densité des trouvailles céramiques jusqu’à ce que survienne l’abandon définitif. Ce dernier a eu lieu entre 274 et 280 après J.-C., mais on ne sait pas s’il est consécutif au départ de l’armée ou à une cause postérieure. Des trouvailles éparses et quelques murs ainsi que des ébauches de fortifications repérés dans les ruines de Thamusida attestent d’une occupation éphémère des lieux postérieure à la date de l’évacuation

lundi 22 octobre 2007

Mohammedia, le Royal Golf

Crée dans les années 20, le Royal Golf de Mohammedia est dessiné en bordure de l’océan Atlantique, situé à 17 KM de Casablanca, il déploie la splendeur de ses 18 trous tout au long des 5917 m que forment le parcours.
Fortement venté, du fait de sa proximité de la mer, il demande certaines prouesses aux golfeurs notamment si leur balle venait à tomber sur ses dunes de sables recouvertes de cactus.
Au trou N° 9, retour dans les bois, parmi les odorants pins maritimes, son green est joliment défendu par une armée de fleurs. Un parcours technique pour golfeur aimant composer avec le vent.

vendredi 5 octobre 2007

Ouarzazate, la Kasbah de Taourirt

La Kasbah de Taourirt : par son importance, son architecture et sa décoration, c’est l’une des plus belles du Maroc (classée monument historique). Elle fut, la plus grande résidence du Glaoui, le pacha de Marrakech.
Ses bâtiments en pisé flanqués de tours crénelées, s’étagent sur des plans superposés, sur fond de murailles crépies de rose et creusées de dessins géométriques. On peut visiter quelques pièces des anciens appartements du Glaoui, dont la salle à manger et la chambre de la favorite (…), qui ont gardé leur décoration de stuc peint et leurs plafonds en bois de cèdre.
De la terrasse, vue remarquable sur le village fortifié berbère de Taourirt (antérieur à la ville de Ouarzazate, datant du XIIIème
siècle), la vallée et ses oasis, et les montagnes cernant l’horizon.

mercredi 19 septembre 2007

Asilah, le Cromlech de M'zora ou M’Soura


Situé à 25 km au Sud d’Asilah en direction de Larache, le tertre de M'zora ou Cromlech de M’Soura est l'un des plus célèbres monuments funéraires du nord-ouest marocain.
Cromlech de M’Soura est composé d’un cercle de 167 menhirs entourant un tumulus de près de 55m de diamètre, la plus haute de ces monolithes mesure plus de 5 m.
Selon la légende, ce monument serait la tombe du géant d'Antée, fils de Neptune et de la Terre, après qu’Hercule l’eut terrassé

vendredi 7 septembre 2007

Boumalne, les Gorges du Dadès









L’oued Dadès, qui naît sur le versant Sud du Haut Atlas, tranche la montagne en « coup de sabre » à travers d’épaisses assises calcaires
La coloration de ces gorges magnifiques (maintenant accessibles aux voitures de tourisme) joue des rouges et des mauves, au milieu de kasbahs surgies de terre, tandis que les nombreux jardins complètent de leurs harmonies vertes ce superbe tableau.

mardi 4 septembre 2007

Ouarzazate, les studios de cinéma

Ouarzazate est devenue le centre cinématographique du Maroc.
De nombreuses productions à la renommée internationale ont été tournées dans cette région : ‘Lawrence d’Arabie’, ‘Gladiateur’, ‘Un thé au Sahara’, ‘L’Homme qui voulut être roi’, ‘La dernière tentation du Christ’, ‘Astérix’, ‘Kundun, et plus récemment ‘Alexandre le Grand’, etc. La plupart des films sont réalisés dans les "Atlas Studios" Si vous arrivez de Marrakech, vous ne pourrez les manquer, les 2 grands studios sont situés sur votre droite, juste à l'entrée de Ouarzazate.

jeudi 12 juillet 2007

Chefchaouen, héritage andalou

Malgré le fait que la ville de Chefchaouen soit, à côté d'autres villes historiques, d'importance plus modeste, elle a pu abriter, depuis sa fondation à l'époque Wattaside en 1471 un nombre considérable de familles andalouses réfugiées là après la chute de Grenade en 1492.
Ces immigrés ont amené avec eux leurs moeurs, leur mode de vie et de culture. La musique, comme l'architecture et d'autres arts, en font partie. Ils ont tendance ainsi à préférer écouter cette musique savante, fortement chargée de nostalgie, qui rappelle la première patrie et soulage de la séparation du paradis perdu.
Les touristes européens considèrent Chefchaouen comme l'une des merveilles du Maroc : son cachet pittoresque, ses maisons aux murailles passées à la chaux et aux portes peintes
en bleu, aux toits de tuiles andalouses, ses jardins à la végétation luxuriante et ses sources abondantes. Tout cela donne à cette mystérieuse et charmante ville, un aspect méridional des plus séduisant. Charles de Foucauld qui y passa une nuit en 1883, en a laissé une description enthousiaste : «elle n'est, dit-il, que vie, richesse et fraîcheur».

mercredi 27 juin 2007

Asilah, histoire de la ville


Cité balnéaire située à 46 km au sud de Tanger, avec une vieille ville aux maisons blanches (dont les fenêtres et les portes sont peints en bleu, jaune et vert), ceinte de beaux remparts de couleur ocre construits à la fin du 15ème siècle par les Portugais.

Ville au passé tumultueux pendant plus de deux millénaires, envahie par les Carthaginois, puis par les Romains, et ayant résisté aux assauts des Normands venus de Sicile au 10ème siècle. Passa ensuite aux mains des Omeyades de Cordoue en 972, avant de tomber sous la domination portugaise en 1471 (qui vinrent avec une flotte de 500 navires et 30 000 hommes !…). Après la fameuse bataille des Trois Rois en 1578 (où le roi du Portugal trouva la mort), leur succédèrent les Espagnols, et ce n’est qu’à


Asilah, histoire de la ville - 4
la fin du 17ème siècle que le sultan Moulay Ismail leur reprend la cité. Au début du 20ème siècle, Asilah deviendra le repaire de Raissouni, bandit célèbre du Rif, qui rançonnait les populations et qui sera finalement chassé par les Espagnols en 1924, qui resteront maîtres de la ville jusqu’à l’indépendance.

mercredi 30 mai 2007

Boumalne du Dadès


Panorama exceptionnel des hauteurs de la ville, dominant la palmeraie, les ksours et les kasbahs de couleur ocre,tandis que le damier des cultures joue sur toute la gamme des verts…

lundi 28 mai 2007

Settat, le Royal Golf Universitaire











Setta, ville situé à 75 km au sud de Casablanca, en direction de Marrakech et reliée par l’autoroute, propose un parcours de 9 trous original dessiné en bordure d’hippodrome.

lundi 14 mai 2007

Meknès, Le Musée Dar Jamaï


En 1920, Le Musée Dar Jamaï est installé dans un bâtiment datant de 1882 qui doit son nom au Vizir Abou Abdellah Mohamed Jamai, grand vizir du Sultan Moulay Hassan ler...
D'architecture somptueuse, comprenant des décors de Zellige, de bois peint, de plâtre sculpté, le musée abrite une collection de l'artisanat Meknassi, du Moyen Atlas et du Pré-Rif : sculptures sur bois, tissage, broderie, ferronnerie, orfèvrerie, dinanderie, maroquinerie…

vendredi 20 avril 2007

kasbah au Maroc






Sa structure de plain-pied en pisé traditionnel, ses patios, ses fenêtres en fer forgé et ses salles pavées de céramiques confèrent à l'endroit un charme authentiquement marocain. Impression renforcée par un accueil soigné, discret et attentionné.



TerreMaroc.com Kasbah Maroc



le silence et la paix font du Kasbah le séjour idéal pour vos vacances.