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mardi 27 novembre 2007

Marrakech, la Mosquée Ben Youssef

TERREMAROC

Situé au Cœur de la Médina à coté de la Médersa Ben Youssef et du Musée de Marrakech...
Bâtie par les Almoravides, puis rasée et reconstruite par les Almohades, cette mosquée est dédiée à Sidi Youssef Ben Ali, ce saint patron de Marrakech atteint de la lèpre et qui mena une vie d’ascète parmi ses compagnons mendiants.
Elle fut le point central autour duquel se forma la médina de Marrakech au XII ème siècle.
Restaurée à deux reprises, au XVI ème siècle, puis à la fin du XIX ème siècle, il ne reste cependant plus grand-chose de l’architecture almohade

lundi 26 novembre 2007

Asilah, Dchar Jdid ou l'antique Zilil

Le site de Dchar Jdid est situé à 13 Km au nord-est de la ville d'Asilah et à l’est du village de Had el Gharbia.
Entre 33 et 25 av. J.-C., l’empereur Auguste y installa une des trois colonies romaines de Maurétanie occidentale, Iulia Constantia Zilil.
Les fouilles archéologiques ont permis de dégager des quartiers d’habitation, un grand temple, un ensemble thermal, une imposante citerne à quatre compartiments, alimentée par un aqueduc en partie souterrain, sera construite pour l'alimenter en eau, postérieurement à Hadrien.
La création la plus spectaculaire est celle d'une église paléochrétienne, à
trois nefs, pourvue d'un baptistère et de diverses annexes, près de la porte ouest de l'enceinte, unique monument de cette catégorie dégagé en Maurétanie Tingitane.
La ville fut détruite au début du Vème s. mais la date de l’arrêt définitif de l’occupation du site n’est pas encore déterminée

jeudi 22 novembre 2007

Marrakech, le Golf Royal

Créé en 1923, par le pacha de Marrakech, le Royal Golf est l'un des plus anciens du Maroc. Parcours préféré de sa Majesté Hassan II, d’illustres joueurs en ont fait également sa renommée : Winston Churchill, David Lloyd George, Ike Eisenhower…
Les fairways sont de larges tapis de verdure encadrés de rangées d’arbres où abondent cyprès, eucalyptus, palmiers, oliviers, orangers, abricotiers et autres essences odorantes.
Les nombreux bunkers sont idéalement placés tout au long du parcours, pour vous attirer sournoisement et défendre avec brio de larges greens ondulés.
Redoublez de vigilance au trou numéro 15, un par 3 spectaculaire, surnommé « Les Seins de Brigitte Bardot » il est l’un des plus difficiles du parcours.

jeudi 15 novembre 2007

Kénitra, Le site de Thamusida

Le site de Thamusida (Sidi Ali ben Ahmed) se trouve au bord du Sebou, sur sa rive gauche, à 10 km à vol d’oiseau en amont de la ville de Kénitra. Les ruines d’une superficie de 15 hectares occupent des éminences culminant de 9 à 13 m.
La région de Sidi Ali ben Ahmed, et probablement le site lui-même, ont été occupés aux temps préhistoriques.
Vers le milieu du IIème siècle avant J.-C., le plateau qui domine le fleuve dans la partie nord du site porte un habitat caractérisé par une architecture en terre et par la présence de vases céramiques peints. L’agglomération maurétanienne continua à exister jusqu’à la conquête romaine. Les recherches récentes effectuées à Thamusida témoignent de l’existence d’une occupation antérieure
au IIème siècle av. J.-C.
Dès le règne de Claude (41-54 après J.-C.), des constructions en dur se multiplient. Thamusida abrite probablement un port actif dont témoignent les nombreux débris d’amphores entourant le plateau et devient un point de débarquement et un centre romain de ravitaillement.
Sous les Flaviens (69-96 après J.-C.), une garnison militaire romaine séjourne sur les lieux. La ville donne des signes de croissance ; elle se dote d’un temple (le Temple à bossages), de thermes et de maisons d’habitations dont une à cour centrale.
Sous Trajan (97-117 après J.-C.) ou sous Hadrien (117-138 après J.-C.), une nouvelle structuration de l’espace urbain semble avoir lieu en conférant à la ville un plan d’urbanisme orthogonal où s’inscrivent les thermes reconstruits et le petit temple du nord-est dédié à Vénus-Astarte. Le développement et l’enrichissement de la ville se reflètent dans l’agrandissement et la transformation continue des thermes du fleuve, dans la construction de nouveaux temples bordant la rive du Sebou et de nouvelles habitations dont la Maison du dallage qui adopte le plan des riches demeures de Volubilis et d’Espagne. Des maisons modestes, des ateliers et des locaux utilitaires occupent des quartiers entiers. En plus de ses fonctions commerciales et industrielles qui sont à l’origine de son développement, la ville de Thamusida devait jouer un rôle militaire important. Elle était peuplée de vétérans et sous Marc-Aurèle (161-180 ap. J.-C.), on y construisit la plus grande forteresse de Tingitane pour assurer la protection de la population civile. Sous Commode (176-192 ap. J.-C.) ou Septime Sévère (193-211 ap. J.-C.), la ville se dote d’une enceinte qui a remployé des stèles funéraires et écrasé une partie de la riche Maison du dallage, ce qui indique que l’ouvrage fut dicté par la crainte d’un danger proche ou lointain.
Au III ème siècle, la ville est toujours active si on en juge par l’étendue des thermes du fleuve et la densité des trouvailles céramiques jusqu’à ce que survienne l’abandon définitif. Ce dernier a eu lieu entre 274 et 280 après J.-C., mais on ne sait pas s’il est consécutif au départ de l’armée ou à une cause postérieure. Des trouvailles éparses et quelques murs ainsi que des ébauches de fortifications repérés dans les ruines de Thamusida attestent d’une occupation éphémère des lieux postérieure à la date de l’évacuation